Pour répondre aux grands défis du siècle, les entreprises doivent intégrer de nouveaux critères
tenant compte de l’environnement et de la société. À première vue contraignant, ce nouveau paradigme
est en réalité l’opportunité pour les entreprises de réinventer leur modèle de manière pérenne. Et gagnante.
Le défi de la durabilité s’impose aux entreprises à mesure que les problématiques environnementales et sociétales prennent de l’importance. Aujourd’hui, on parle des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour désigner l'engagement des entreprises vers de nouvelles pratiques qui sont autant de nouveaux paramètres d’évaluation.
Sur le plan environnemental, l'entreprise s'engage à encourager la réduction du gaspillage et à mettre en place des mesures efficaces pour prévenir l'épuisement des ressources. Au niveau social, l’objectif consiste à évaluer la relation de l'entreprise avec ses salariés, fournisseurs, clients et tiers. Enfin, la gouvernance d'entreprise met en évidence la transparence des résultats, les questions de leadership et de structure d'équipe, ou encore les questions de conformité aux différentes réglementations. Si les concepts englobant l’ESG semblent vastes et parfois être imposés, les contraintes à mettre en œuvre ne sont pas qu’un frein à la compétitivité. Au contraire, elles vont rebattre les cartes en offrant de nouvelles performances et en s’imposant comme des éléments de construction de la confiance des clients et des actionnaires. Alors, comment saisir de la meilleure façon ces opportunités pour une croissance pérenne et vertueuse ?
Si un management ESG peut a priori sembler complexe, s’en dispenser devient très risqué. Économiste, docteur en gestion et professeur à l’EM Lyon, Pierre-Yves Gomez affirme que la gouvernance a pour objet d’assurer la continuité de l’entreprise en permettant les orientations stratégiques. À condition que les dirigeants ne négligent pas cette mission ou ne l’altèrent.
Par exemple en déséquilibrant l’articulation entre projet et profit.
Le groupe Orpea, notamment gestionnaire d’EHPAD privés,
a négligé son cœur de métier au bénéfice d’une rentabilité accrue.
En réduisant la masse salariale et en n’investissant pas assez dans
les infrastructures, l'entreprise a fait l'objet de nombreuses plaintes. Résultat : scandale médiatique et effondrement des actions du groupe. À’inverse, de nombreux exemples de stratégie ESG montrent à quel point ces actions peuvent être bénéfiques pour une entreprise. Wander AG, - une société suisse du secteur agroalimentaire qui possède Ovomaltine, Caotina ou encore Jemalt - s’est fixée un objectif environnemental : 90 % de ses emballages devront être neutres en CO2 d’ici fin 2025. “Les emballages neutres en CO2de nos produits de marque constituent un bon début pour nous. En même temps, cela nous permet d’obtenir de bons résultats, car les emballages sont effectivement responsables d’une grande partie des émissions de CO2.”, explique Alain Studer, responsable des achats des matériaux d'emballage pour les produits Wander AG.
Un exemple de bonnes pratiques de gouvernance est illustré par le groupe Weir, une société d'ingénierie - l'une des rares entreprises technologiques au Royaume-Uni avec une politique concrète pour aider les femmes à briser le plafond de verre. Rosemary McGinness, directrice des ressources humaines, explique : “Bien que Weir opère dans des secteurs traditionnellement dominés par les hommes, nous nous engageons à faire de Weir un lieu de travail plus diversifié et inclusif et nous continuerons à offrir aux femmes des opportunités de développer leur carrière. En 2020, nous nous sommes engagés à faire en sorte qu’un tiers du conseil d'administration, des dirigeants du groupe et de leurs subordonnés directs soient des femmes.”
Les entreprises qui s'engagent véritablement à travailler avec des pratiques ESG seront confrontées à moins de problèmes juridiques et sociaux, car celles-ci sont soucieuses d'agir sur la base d'un ensemble de règles qui favorisent non seulement l'entreprise, mais l'ensemble de la société et son écosystème.
En mettant en avant une stratégie ESG, la marque employeur en sort renforcée, ce qui permet de recruter de nouveaux talents de manière durable. Selon une étude de la banque brésilienne Itaú, les entreprises qui misent sur les pratiques ESG augmentent par conséquent leurs revenus, réduisent leurs coûts, minimisent les problèmes juridiques et augmentent la productivité, en se concentrant sur des activités selon un objectif bien défini. En Amérique du Nord, en Europe et en Asie, 22 % des grands investisseurs consacrent déjà 75 % ou plus de leurs ressources totales à des activités qui intègrent les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Au sein de Diligent, Céline Dumont-Mozian, experte en solutions
de gouvernance, s’alarme de l’obsolescence des outils de travail en décalage avec les besoins de l’entreprise. “Combien de sociétés fonctionnent encore avec des documents papier ? Combien ne jurent
que par des solutions génériques, comme SharePoint et Google Team Drive, qui ne permettent pas un bon niveau de sécurité ni d’efficacité ? Combien de hauts dirigeants échangent sur des sujets confidentiels via des messageries instantanées standards, telles
que WhatsApp ?” Afin d'atteindre de bonnes pratiques environnementales, sociales et de gouvernance, il est essentiel d'investir dans des technologies qui fournissent la base de construction et de suivi nécessaire. L’ERP (Entreprise Ressource Planning) est une solution IT qui fournit une vue complète et intelligente des données disponibles. Des informations en temps réel
indiquent les points forts et les faiblesses pour une démarche d’amélioration en continu.
Autrement dit, les chefs d'entreprise gagnent en clarté pour les décisions relatives aux risques et pour les informations pertinentes concernant le management d’équipe. Avec un système ERP, il est possible d’établir des priorités dans les rapports afin d’atteindre les objectifs ESG fixés par l’entreprise.
5 clés pour intégrer l'ESG dans votre ERP
1 – Commencer par le début : la première étape d'une mise en place de stratégie ESG consiste à évaluer les différentes problématiques qui peuvent être un obstacle à la pérennité de l'activité de l’entreprise. Si les bons problèmes ne sont pas ciblés dès le départ, il est peu probable d’obtenir la bonne solution à la fin.
2 – Ne pas faire cavalier seul : afin d'avoir une vue complète sur toutes les facettes de l’organisation, il faut réussir à impliquer tous les acteurs de l'entreprise et de son écosystème afin qu'ils utilisent réellement l'ERP. Il faut donc tenir compte du fait que chaque partie prenante aura ses propres exigences et agendas spécifiques qui nécessiteront une attention particulière.
3 – Viser le long terme : pour un directeur financier, avoir un nouveau système qui mesure, surveille et gère de manière optimisée la durabilité est évidemment la panacée. Mais l'élaboration d'une analyse de rentabilisation approfondie peut être délicate, surtout si elle s'étend à la prise en compte des éléments non financiers. Aider le directeur financier à avoir une vue d'ensemble à long terme est capital pour son entreprise.
4 – Ne pas se laisser distraire par des détails : les dernières fonctionnalités technologiques proposées sur le marché, aussi interpellantes soient-elles ne sont pas forcément utiles, au contraire, celles-ci peuvent rapidement s’avérer inopérationnelles.
5 – Ne pas oublier que c'est une course de fond : le processus d’intégration de critères ESG doit être considéré comme un voyage à long terme avec un accent sur l'amélioration continue et l'investissement afin qu'il reste pertinent. La clé du succès est la gouvernance, en particulier autour des données. Grâce à l’ERP, les données de qualité, fiables et cohérentes garantit que votre système continuera à fonctionner.
En intégrant intelligemment sa stratégie ESG dans l’ERP,
des décisions réfléchies basées sur l’analyse de données peuvent
être prises pour mesurer et réduire les déchets et les émissions de carbone, optimiser l'utilisation des actifs et améliorer l'efficacité des ressources. L’empreinte carbone peut être calculée via les données disponibles sur les activités et la consommation énergétique de l’entreprise. Ces données fourniront des informations au management pour rationaliser les opérations de développement durable. Au niveau de la gouvernance, un ERP permet d’avoir un aperçu des activités de chaque collaborateur. Il est alors possible de mettre à disposition les ressources nécessaires en fonction du rôle dans l’entreprise en assurant des accès sécurisés. Quant à la production de rapport de conformité, l’ERP comme unique source de données permet d’établir avec efficacité des rapports ESG pertinents qu’il est même possible d’automatiser.
Finalement, il apparait que les stratégies ESG ne sont pas qu’un mouvement de mode sans effet concret. Véritable tendance de fond, elles permettent une gestion durable des activités. Les entreprises
qui les adoptent rapidement en intégrant ses principes dans leur ensemble répondent mieux aux attentes des différentes parties prenantes. Qu’il s’agisse des actionnaires, des dirigeants, des collaborateurs, des fournisseurs, des clients et des autorités réglementaires. En parallèle, les activités des directeurs financiers évoluent avec la gestion de l’impact de l’entreprise en s’appuyant
sur toutes les données extra-financières à disposition. Le greenwashing fait place alors à une gestion raisonnée et pérenne
des ressources de l’entreprise. Nouvel enjeu majeur, les critères ESG apparaissent comme de nouveaux indicateurs de performance, tout simplement incontournables.
Sources :
Boas práticas ESG aliadas à tecnologia do ERP | Photon
Why ESG matters even more in a post COVID-19 world - Asset & Wealth Management Series | PwC Switzerland (vidéo YouTube)
2022 Outlook: Global ESG | Bloomberg
Hot right now? Six key points to build ESG into your ERP | ERP Today
Unlocking the power of people | Weir
5 erreurs qui conduisent à une mauvaise gouvernance et comment les éviter | Diligent
RSE, ISR, ESG, ODD, comment s’y retrouver ? | MACSF
Pourquoi l’ESG est-elle devenue un enjeu majeur pour les employeurs ? | LEXplicite
Les critères ESG vont-ils bouleverser le métier du DAF ? | Daf-mag.fr
Wander – Des produits de marque dans des emballages carbone compensés | CilmatPartner
Plus court, plus vite
Pour répondre aux grands défis du siècle, les entreprises doivent intégrer de nouveaux critères tenant compte de l’environnement et de la société. À première vue contraignant, ce nouveau paradigme est en réalité l’opportunité pour les entreprises de réinventer leur modèle de manière pérenne. Et gagnante.
Le défi de la durabilité s’impose aux entreprises à mesure que les problématiques environnementales et sociétales prennent de l’importance. Aujourd’hui, on parle des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour désigner l'engagement des entreprises vers de nouvelles pratiques qui sont autant de nouveaux paramètres d’évaluation.
Sur le plan environnemental, l'entreprise s'engage à encourager la réduction du gaspillage et à mettre en place des mesures efficaces pour prévenir l'épuisement des ressources. Au niveau social, l’objectif consiste à évaluer la relation de l'entreprise avec ses salariés, fournisseurs, clients et tiers. Enfin, la gouvernance d'entreprise met en évidence la transparence des résultats, les questions de leadership et de structure d'équipe, ou encore les questions de conformité aux différentes réglementations. Si les concepts englobant l’ESG semblent vastes et parfois être imposés, les contraintes à mettre en œuvre ne sont pas qu’un frein à la compétitivité. Au contraire, elles vont rebattre les cartes en offrant de nouvelles performances et en s’imposant comme des éléments de construction de la confiance des clients et des actionnaires. Alors, comment saisir de la meilleure façon ces opportunités pour une croissance pérenne et vertueuse ?
Si un management ESG peut a priori sembler complexe, s’en dispenser devient très risqué. Économiste, docteur en gestion et professeur à l’EM Lyon, Pierre-Yves Gomez affirme que la gouvernance a pour objet d’assurer la continuité de l’entreprise en permettant les orientations stratégiques. À condition que les dirigeants ne négligent pas cette mission ou ne l’altèrent. Par exemple en déséquilibrant l’articulation entre projet et profit.
Le groupe Orpea, notamment gestionnaire d’EHPAD privés, a négligé son cœur de métier au bénéfice d’une rentabilité accrue. En réduisant la masse salariale et en n’investissant pas assez dans les infrastructures, l'entreprise a fait l'objet de nombreuses plaintes. Résultat : scandale médiatique et effondrement des actions du groupe.
À’inverse, de nombreux exemples de stratégie ESG montrent à quel point ces actions peuvent être bénéfiques pour une entreprise. Wander AG, - une société suisse du secteur agroalimentaire qui possède Ovomaltine, Caotina ou encore Jemalt - s’est fixée un objectif environnemental : 90 % de ses emballages devront être neutres en CO2 d’ici fin 2025. “Les emballages neutres en CO2de nos produits de marque constituent un bon début pour nous. En même temps, cela nous permet d’obtenir de bons résultats, car les emballages sont effectivement responsables d’une grande partie des émissions de CO2.”, explique Alain Studer, responsable des achats des matériaux d'emballage pour les produits Wander AG.
Un exemple de bonnes pratiques de gouvernance est illustré par le groupe Weir, une société d'ingénierie - l'une des rares entreprises technologiques au Royaume-Uni avec une politique concrète pour aider les femmes à briser le plafond de verre. Rosemary McGinness, directrice des ressources humaines, explique : “Bien que Weir opère dans des secteurs traditionnellement dominés par les hommes, nous nous engageons à faire de Weir un lieu de travail plus diversifié et inclusif et nous continuerons à offrir aux femmes des opportunités de développer leur carrière. En 2020, nous nous sommes engagés à faire en sorte qu’un tiers du conseil d'administration, des dirigeants du groupe et de leurs subordonnés directs soient des femmes.”
Les entreprises qui s'engagent véritablement à travailler avec des pratiques ESG seront confrontées à moins de problèmes juridiques et sociaux, car celles-ci sont soucieuses d'agir sur la base d'un ensemble de règles qui favorisent non seulement l'entreprise, mais l'ensemble de la société et son écosystème. En mettant en avant une stratégie ESG, la marque employeur en sort renforcée, ce qui permet de recruter de nouveaux talents de manière durable. Selon une étude de la banque brésilienne Itaú, les entreprises qui misent sur les pratiques ESG augmentent par conséquent leurs revenus, réduisent leurs coûts, minimisent les problèmes juridiques et augmentent la productivité, en se concentrant sur des activités selon un objectif bien défini. En Amérique du Nord, en Europe et en Asie, 22 % des grands investisseurs consacrent déjà 75 % ou plus de leurs ressources totales à des activités qui intègrent les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Au sein de Diligent, Céline Dumont-Mozian, experte en solutions de gouvernance, s’alarme de l’obsolescence des outils de travail en décalage avec les besoins de l’entreprise. “Combien de sociétés fonctionnent encore avec des documents papier ? Combien ne jurent que par des solutions génériques, comme SharePoint et Google Team Drive, qui ne permettent pas un bon niveau de sécurité ni d’efficacité ? Combien de hauts dirigeants échangent sur des sujets confidentiels via des messageries instantanées standards, telles que WhatsApp ?” Afin d'atteindre de bonnes pratiques environnementales, sociales et de gouvernance, il est essentiel d'investir dans des technologies qui fournissent la base de construction et de suivi nécessaire. L’ERP (Entreprise Ressource Planning) est une solution IT qui fournit une vue complète et intelligente des données disponibles. Des informations en temps réel indiquent les points forts et les faiblesses pour une démarche d’amélioration en continu.
Autrement dit, les chefs d'entreprise gagnent en clarté pour les décisions relatives aux risques et pour les informations pertinentes concernant le management d’équipe. Avec un système ERP, il est possible d’établir des priorités dans les rapports afin d’atteindre les objectifs ESG fixés par l’entreprise.
5 clés pour intégrer l'ESG dans votre ERP
1 – Commencer par le début : la première étape d'une mise en place de stratégie ESG consiste à évaluer les différentes problématiques qui peuvent être un obstacle à la pérennité de l'activité de l’entreprise. Si les bons problèmes ne sont pas ciblés dès le départ, il est peu probable d’obtenir la bonne solution à la fin.
2 – Ne pas faire cavalier seul : afin d'avoir une vue complète sur toutes les facettes de l’organisation, il faut réussir à impliquer tous les acteurs de l'entreprise et de son écosystème afin qu'ils utilisent réellement l'ERP. Il faut donc tenir compte du fait que chaque partie prenante aura ses propres exigences et agendas spécifiques qui nécessiteront une attention particulière.
3 – Viser le long terme : pour un directeur financier, avoir un nouveau système qui mesure, surveille et gère de manière optimisée la durabilité est évidemment la panacée. Mais l'élaboration d'une analyse de rentabilisation approfondie peut être délicate, surtout si elle s'étend à la prise en compte des éléments non financiers. Aider le directeur financier à avoir une vue d'ensemble à long terme est capital pour son entreprise.
4 – Ne pas se laisser distraire par des détails : les dernières fonctionnalités technologiques proposées sur le marché, aussi interpellantes soient-elles ne sont pas forcément utiles, au contraire, celles-ci peuvent rapidement s’avérer inopérationnelles.
5 – Ne pas oublier que c'est une course de fond : le processus d’intégration de critères ESG doit être considéré comme un voyage à long terme avec un accent sur l'amélioration continue et l'investissement afin qu'il reste pertinent. La clé du succès est la gouvernance, en particulier autour des données. Grâce à l’ERP, les données de qualité, fiables et cohérentes garantit que votre système continuera à fonctionner.
En intégrant intelligemment sa stratégie ESG dans l’ERP, des décisions réfléchies basées sur l’analyse de données peuvent être prises pour mesurer et réduire les déchets et les émissions de carbone, optimiser l'utilisation des actifs et améliorer l'efficacité des ressources. L’empreinte carbone peut être calculée via les données disponibles sur les activités et la consommation énergétique de l’entreprise. Ces données fourniront des informations au management pour rationaliser les opérations de développement durable. Au niveau de la gouvernance, un ERP permet d’avoir un aperçu des activités de chaque collaborateur. Il est alors possible de mettre à disposition les ressources nécessaires en fonction du rôle dans l’entreprise en assurant des accès sécurisés. Quant à la production de rapport de conformité, l’ERP comme unique source de données permet d’établir avec efficacité des rapports ESG pertinents qu’il est même possible d’automatiser.
A tel point d’ailleurs qu’il ne le quittera qu’à l’âge de trente-trois ans. Son père lui explique
que pour être tranquille dans la vie, il faut être sérieux. Il l’est. Mais à l’orée de la seconde,
la motivation décline. Un conseiller le remotive en lui parlant d’un BEP de comptabilité.
Obtenu brillamment, il rattrape sa route vers un bac G2 où la compta est reine.
Les résultats sont bons. On conseille à Michel de s’orienter vers de longues études.
Mais lui préfère un parcours plus court pour entrer plus vite dans la vie active.
Sa décision est prise, ce sera un BTS. Il enchaîne ensuite sur une maîtrise de gestion.
Comptable en uniforme
Et puis il a aussi des contraintes, notamment celles du service militaire "Pendant dix mois, à Montauban puis Vincennes" reprend Michel. Là, il endosse l’uniforme du comptable pour
s’occuper de la solde du contingent. "J’étais chanceux avec ce poste tranquille après des classes plus rugueuses", précise-t-il. Juste après l’armée, la chance l’attend encore dans une agence d’intérim. On lui propose de remplacer au poste de comptable une collaboratrice qui s’est cassée la jambe. "En fait, le PMU me met le pied à l’étrier", s’amuse Michel. Il y restera trois ans. Puis d’autres horizons s’ouvrent à lui. Notamment publicitaires chez Publicis Conseil.
Des sociétés de services l’accueillent. Jusqu’à Kaba. Ce spécialiste des portes coulissantes lui ouvre les siennes. "Souhaitant renouveler leur système d’information, ils avaient besoin de mon expérience pour être accompagnés dans ce changement". Les solutions du marché ne plaisent pas à Michel. C’est alors que des consultants de Navision viennent le voir. Leur offre plait au Directeur comptable de Michel et l’implémentation est mise place avec succès. Michel ayant découvert le métier de consultant est tenté par l’activité. Intéressé par la compétence comptable de Michel, Navision lui propose de le former au consulting.
Puis Michel entre chez Colombus, intégrateur AX. Les projets s’enchaînent, spécialement
chez Saint-Gobain Glass. Ensuite, il entre chez Avanade et quelques années plus tard
il intègre l’ESN Viseo.
Premiers contacts
Deux ans après, Flexmind le contacte avec un argument décisif : "Ici tu n’auras pas une kyrielle de projets mais un seul, important et captivant". C’est ainsi que Michel démarre en 2012 sur le projet Geodis et fait la connaissance de nombre de ses collègues d’aujourd’hui. En 2017, il quitte le salariat pour le statut d’indépendant et opère pour le groupe Saur. "Pendant ce temps, Geodis s’était séparé de Flexmind pour rejoindre FiveForty°. Jonathan m’appelle pour me proposer de reprendre en sous-traitant sur Geodis en conservant mon nouveau statut", résume le consultant finance Dynamics.
"De toute façon, quand Jonathan a voulu monter sa structure, je n’ai pas hésité une seule seconde". Celui que la chance n’a jamais lâché précise : "Ici, on ne sent pas le poids de la structure, l’aspect famille est palpable. Ce lien social ajouté à la diversité des clients, c’est ce qui donne envie de bosser avec eux".°
Finalement, il apparait que les stratégies ESG ne sont pas qu’un mouvement de mode sans effet concret. Véritable tendance de fond, elles permettent une gestion durable des activités. Les entreprises qui les adoptent rapidement en intégrant ses principes dans leur ensemble répondent mieux aux attentes des différentes parties prenantes. Qu’il s’agisse des actionnaires, des dirigeants, des collaborateurs, des fournisseurs, des clients et des autorités réglementaires. En parallèle, les activités des directeurs financiers évoluent avec la gestion de l’impact de l’entreprise en s’appuyant sur toutes les données extra-financières à disposition. Le greenwashing fait place alors à une gestion raisonnée et pérenne des ressources de l’entreprise. Nouvel enjeu majeur, les critères ESG apparaissent comme de nouveaux indicateurs de performance, tout simplement incontournables.
Sources :
Boas práticas ESG aliadas à tecnologia do ERP | Photon
Why ESG matters even more in a post COVID-19 world - Asset & Wealth Management Series | PwC Switzerland (vidéo YouTube)
2022 Outlook: Global ESG | Bloomberg
Hot right now? Six key points to build ESG into your ERP | ERP Today
Unlocking the power of people | Weir
5 erreurs qui conduisent à une mauvaise gouvernance et comment les éviter | Diligent
RSE, ISR, ESG, ODD, comment s’y retrouver ? | MACSF
Pourquoi l’ESG est-elle devenue un enjeu majeur pour les employeurs ? | LEXplicite
Les critères ESG vont-ils bouleverser le métier du DAF ? | Daf-mag.fr
Wander – Des produits de marque dans des emballages carbone compensés | CilmatPartner
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